Que lit on de beau dans l'article de J.H. Keppler ; les prix du bbl en dollars constants, sont plus élevés que le pic historique de 1980. En Europe, par contre, le prix du brut en euros constants reste sous le maximum. Pour les Européen, en 1979, l'élasticité au prix, à mi 5 ans à se faire sentir notablement.
Les américains devraient, vue la fragilité de leur économie actuelle, alliée à un recors historique des prix réagir plus vite ?
Du reste les stats le confirme:
La publication des données hebdomadaires de mouvements et de stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis par l'Energy Information Administration indique que la consommation durant cette semaine n'a été que de 19,9 millions de barils par jour. Elle était il y a un an de 21 millions de barils/jour. Ce chiffre symbolique de franchissement vers le bas des 20 millions de barils/jour des consommations en cette saison, indique la forte réaction des consommateurs (essence) et des industriels (kérosène) américains devant la hausse des prix de l'énergie.
Autre source, élasticophile :
Citation:
La destruction de la demande et l'augmentation des capacités d'extraction et de raffinages vont ramener en 2009 le prix du baril sous les 100 dollars.
Lors du premier semestre 2008 la demande de pétrole des Etats-Unis a baissé plus rapidement que prévue, note Edward Morse, le spécialiste de Lehman Brothers. Avec un prix du baril qui culmine au-dessus des 80 dollars depuis déjà plus d'un an, l'élasticité de la demande commence enfin à jouer un rôle. Non seulement le nombre de kilomètres parcourus par les automobilistes a baissé de 2,1% depuis le début de l'année, mais les voraces pick-up et autres SUV ne représentent plus que 12 à 13% des ventes outre-Atlantique contre 18% l'an dernier. De plus, les demandes de produits distillés, de kérosène et de fuel domestique ont respectivement reculé de 1,8, 2,65 et 14,31%......]
L'Usine Nouvelle